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Le Ciné-club

Un mardi par mois à 20h !  Projection d'un film sur grand écran, suivie d'un temps d'échange/débat.  

 

Discussion animée par Jérôme LEFEVRE    

 

Adhésion annuelle à la MPT et soutien au Ciné-Club : 24€ ou à la séance : 2€

→ Gratuit pour les adhérent(e)s de la Maison Pour Tous !  Le + : 1 invité / adhérent(e) / séance

  

Programme 2023-2024

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10 OCTOBRE : LE MONDE PAYSAN ET LE CINEMA

Petit paysan d'Hubert Charuel - 2017

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Le cinéma, s'est rarement promené dans les champs. Que ce soient les frères Lumières ou Eisenstein, ce sont l'usine, les ouvriers, les villes qui ont la priorité. On a le sentiment que le cinéma est un art de la ville. Le milieu rural est souvent représenté comme un monde condamné, des valeurs en voie de disparition. Dans l'art comme dans la politique, le milieu rural est un monde fantasmé. Il faudra attendre les années 2000 avec Paul dans sa vie de Rémi Mauger et Guy Milledrogues pour changer notre regard sur le monde paysan.

PETIT PAYSAN navigue constamment sur une ligne tendue entre le réel et l’abstrait, un film sauvage, où l’on croit même sentir l’odeur mêlée du fumier, du foin vert, du poil mouillé, du sang chaud et du lait tiède. Un vrai film noir.

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MARDI 14 NOVEMBRE - 20H - MOIS DU DOCUMENTAIRE

Red Army de Gabe Polsky - 2015

Porté par Werner Herzog et le producteur Jerry Weintraub primé aux Emmy Awards, le documentaire RED ARMY retrace le destin croisé de l’Union Soviétique et de l’équipe de hockey sur glace surnommée « l’Armée Rouge » : une dynastie unique dans l’histoire du sport. L’ancien capitaine de l’équipe Slava Fetisov revient sur son parcours hors du commun : d’abord adulé en héros national, il sera bientôt condamné comme ennemi politique. La « Red Army » est au coeur de l’histoire sociale, culturelle et politique de son pays : comme l’URSS, elle connaît la grandeur puis la décadence, avant d’être secouée par les bouleversements de la Russie contemporaine.
Red Army raconte l’histoire extraordinaire de la Guerre Froide menée sur la glace, et la vie d’un homme qui a tenu tête au système soviétique.

 

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12 DECEMBRE : LES REALISATEURS ETRANGERS A HOLLYWOOD

Laura d'Otto Preminger - 1944

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Dès les années 20, les grands studios hollywoodiens ont débauché les talents du cinéma allemand. La Paramount fait ainsi venir en 1922 Ernst Lubitsch (To or not to be), Universal accueille William Wyler (Ben Hur), la Warner appelle en 1926 le Hongrois Michael Curtiz (Casablanca), la Fox donne un contrat à Wilhelm Murnau (L'aurore). Charles Vidor s’installe aux USA en 1924 et y réalise en 1946 l’inoubliable Gilda avec Rita Hayworth. Fred Zinnemann, le futur auteur du Train sifflera trois fois (1952) avec Gary Cooper, quitte Berlin en 1929 pour Paris avant de rejoindre Hollywood en 1934. Il y eut ensuite l'exil face au nazisme : Billy Wilder, Robert Siodmak, Fritz Lang... La symbiose des cultures aura permis à Hollywood de produire certains des plus grands chefs-d’œuvre du cinéma.

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16 JANVIER : L'ADAPTATION DE MAUPASSANT AU CINEMA

Une vie de Stéphane Brizé - 2016

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Maupassant a, régulièrement et depuis longtemps, été adapté au cinéma, que ce soit par Jean Renoir ou Max Ophuls, chabrol ou Mizoguchi. Les histoires sont foisonnantes et la plupart du temps, ce sont des nouvelles. Parfois, prendre les œuvres de Maupassant sert à parler de notre temps, mais est-ce suffisant pour que l'adaptation soit bonne ? Doit-on adapter l'histoire de Maupassant ou son écriture ? Et comment retranscrire l'ennui si présent dans l’œuvre de l’auteur… ? Stephan Brizé le fait terriblement bien dans « Une vie ».

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13 FEVRIER : MARCELLO!

Nuits Blanches de Lucchino Visconti - 1957

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Pilier des comédies italiennes des années 60 et 70 (Divorce à l’italienne, Le Pigeon…), Marcello Mastroianni a été formé au théâtre, au sein de la troupe de Luchino Visconti, qui lui donnera son premier grand rôle dans Nuits blanches. Tout s’enchaine ensuite. Les offres pleuvent après La Dolce Vita de Federico Fellini, les réalisateurs les plus talentueux (Vittorio De Sica, Michelangelo Antonioni, Ettore Scola, Mario Monicelli) le veulent dans leurs films. Il pouvait jouer pour Robert Altman autant que pour Varda ou Raoul Ruiz. Danse Nuits Blanches, il incarne un homme fou amoureux d'une jeune femme, elle-même éprise d'un autre qui semble l'avoir abandonnée. Le premier réussira-t-il à faire oublier à la femme son grand amour afin de se faire aimer à son tour ? Telle est l'intrigue très sobre et très simple de cet opus de Visconti assez unique au sein de la riche filmographie de Marcello.

Annulé, reporté en juin

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12 mars : LES FEMMES DANS LE CINEMA COREEN

Mademoiselle de PArk Chan-Wook - 2016

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Depuis quelques années, le cinéma coréen inclut davantage les personnages féminins, qui restent toutefois une minorité. Et surtout, l’image de la femme reste une femme objet, pulpeuse, vénéneuse… La femme coréenne est uniformisée et hyper sexualisée. Mais dès que l'on revient à la réalité, la femme redevient la mère protectrice. Dans la société coréenne en effet, 80 % des femmes arrêtent de travailler après leurs études pour élever leurs enfants et quand elles reprennent la vie active c’est souvent dans des métiers de service.

Park Chan-wook joue sur nos phantasmes, nous prend à contre-pied et fait de ces femmes des héroïnes.

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Interdit aux moins de 13 ans

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Ancre 8

9 AVRIL : MOLIERE AU CINEMA

Tartuffe de Murnau - 1926

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Le mariage entre Molière et le cinéma n'a pas toujours été très fructueux. On reste souvent sur notre faim. Est-ce que les réalisateurs craignent de dénaturer le texte ? Trop de déférence ou de vénération face à Molière, alors que les pièces de Shakespeare ont donné des adaptations qui ont marqué le cinéma (Macbeth de Wells, Henry V de Branagh...). Le langage de Molière est-il tout simplement purement théâtral. C'est peut-être pour cela que Murnau a proposé une mise en abîme plutôt qu'une adaptation. Le Tartuffe de Murnau est une merveille du septième art, à l’atmosphère fantastique mortifère et éblouissante. Un film monumental, une splendeur de tous les instants.

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Ancre 9

14 MAI : LE POLITIQUE AU CINEMA

Alice et le maire de Nicolas Pariser

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Au cinéma l'image du politique, c'est soit un animal corrompu, une personne vertueuse que le système détruit ou un opportuniste qui ne pense qu'à sa carrière et qui ne s'intéresse absolument pas à l'avenir de son pays. Mais qu'en est-il du politique qui essaie de trouver du sens à sa mission. La politique n'est-elle pas un travail intellectuel qui demande de l'imagination et de la philosophie ? Quel est le pont entre la pensée et l'action ? C 'est que tente de nous montrer Nicolas Pariser dans Alice et le maire.

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